DIDRONEL (étidronate)

Avis défavorable au remboursement en raison d’un intérêt clinique insuffisant

DIDRONEL 400 mg est indiqué dans le traitement de l'ostéoporose post-ménopausique avec au moins un tassement vertébral et dans la prévention de la perte osseuse chez les patients nécessitant une corticothérapie pendant plus de 3 mois, par voie générale et à une dose supérieure à 7,5 mg/jour d’équivalent prednisone.

Dans ces indications, l’efficacité de DIDRONEL 400 mg n’a pas été établie dans la prévention des fractures périphériques, dont celles du col du fémur.

Compte tenu de l’existence d’alternatives thérapeutiques et notamment d’autres bisphosphonates (acide alendronique, acide risédronique et acide zolédronique) ayant démontré leur effet préventif sur la survenue de fractures vertébrales et périphériques y compris celles du col du fémur, l’utilisation de DIDRONEL 400 mg constitue une perte de chance, en particulier pour les patients à risque élevé de fracture périphérique.

Cette spécialité n’a plus de place dans la prise en charge actuelle de l’ostéoporose.

DIDRONEL 200 mg est indiqué dans la maladie de Paget et les hypercalcémies malignes en relais du traitement par bisphosphonate injectable.

Dans son avis du 4 janvier 2006, la Commission de la transparence a émis un avis défavorable au maintien du remboursement de ce dosage.

En l’absence de nouvelles données cliniques, la Commission de la transparence confirme que le service médical rendu par DIDRONEL 200 mg est, au regard des thérapies disponibles, insuffisant pour justifier sa prise en charge par la solidarité nationale.

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