La HAS et l’ANAP publient un socle de connaissances sur la chirurgie ambulatoire

La HAS et l’ANAP se sont engagées fin 2011 sur un programme d’actions communes de trois ans dont l’objectif est de permettre à la France de combler son retard en matière de prise en charge en chirurgie ambulatoire. Par la mise à disposition d’outils et par l’accompagnement des acteurs, les deux institutions ont l’ambition de créer les conditions des changements culturels et organisationnels qui visent à faire de la chirurgie ambulatoire la prise en charge de référence. Le présent document, socle de connaissances sur la chirurgie ambulatoire, constitue le premier travail issu de ce partenariat entre la HAS et l’ANAP.

Une base de connaissances partagées

Cet état des lieux et des connaissances réalisé à partir des données françaises et internationales a été construit pour servir de base d’informations sur laquelle les futurs travaux de la HAS et de l’ANAP se fonderont.

Il comprend notamment un point sur la réglementation française, la description des différentes modalités d’organisation, une analyse du rapport bénéfices/risques pour les patients ainsi qu’un état des lieux des modalités de financement.

Pour faciliter l’appropriation du sujet par le plus grand nombre, la HAS et l’ANAP mettent à disposition à la fois le rapport intégral, un document de synthèse et un questions/réponses destinés à donner une information simplifiée et pédagogique à chacun des acteurs du système de santé.

Les prochains travaux sur la chirurgie ambulatoire

Dans l’année à venir, la HAS et l’ANAP vont conduire une série de travaux, dont un benchmark auprès des 15 établissements de santé parmi les plus expérimentés, une analyse des risques, et une révision des critères d’éligibilité des patients à la chirurgie ambulatoire. Ces travaux analytiques permettront d'établir des recommandations organisationnelles et professionnelles et d'élaborer des outils opérationnels au service de tous les acteurs.

Ensemble, la HAS et l’ANAP veulent, avec les acteurs du système de soins, permettre à la France de relever les défis qui l’attendent en matière de santé et contribuer à dessiner l’hôpital de demain.