Comment réduire les risques associés à la création d’un pneumopéritoine en chirurgie digestive ?
Contexte de la situation à risques
La cœlioscopie exige un pneumopéritoine dont la création comporte des risques spécifiques : plaies digestives et plaies vasculaires (aorte, veine cave, vaisseaux iliaques). Plus de 250 000 interventions de chirurgie digestive sont réalisées en cœlioscopie chaque année en France (données PMSI) et toutes ces cœlioscopies nécessitent la création d’un pneumopéritoine. On peut estimer l’incidence des plaies vasculaires pouvant mettre en jeu le pronostic vital à environ 100 cas par an en France.
Analyse de la situation à risques
478 évènements indésirables associés aux soins (EIAS) portant sur la création d'un pneumopéritoine ont été analysés dans la base de retour d'expérience du dispositif d'accréditation (base REX) par des chirurgiens de l'organisme agréé de chirurgie viscérale et digestive. L'analyse de ces EIAS ainsi qu'une analyse de la littérature a permis à la Fédération de chirurgie viscérale et digestive (FCVD) de proposer, en partenariat avec la HAS, une solution pour la sécurité des patients.
Comment réduire cette situation à risque ?
Faute de pouvoir choisir entre les 2 techniques de création du pneumopéritoine (technique ouverte et technique fermée), la solution pour la sécurité des patients proposée permet de :
- gérer des risques propres à chaque technique ;
- connaître pour chaque technique les moyens (barrières) qui permettent d’agir sur la prévention, la récupération et l’atténuation (cf. texte détaillé de cette solution pour la sécurité du patient).
Documents
- SSP "Comment réduire les risques associés à la création d’un pneumopéritoine en chirurgie digestive ?"
- SSP- comment réduire les risques associés à la création d'un pneumopéritoine en chirurgie digestive - rapport
- SSP Comment réduire les risques associés à la création d’un pneumopéritoine en chirurgie digestive - annexes