Endoscopie digestive basse : indications en dehors du dépistage en population
Recommandation de bonne pratique -
Mis en ligne le
01 avr. 2004
- Mis à jour le
19 juil. 2006
Préciser la place de l'endoscopie digestive basse pour le diagnostic de lésions néoplasiques chez des sujets à risque élevé et très élevé de cancer colorectal, et dans des situations cliniques particulières pour les sujets à risque moyen de cancer colorectal.
Les questions abordées dans ces recommandations sont les suivantes :
- Intérêt et indication(s) de l’endoscopie digestive basse (coloscopie totale ou rectosigmoïdoscopie versus exploration non endoscopique, échographie, tomodensitométrie, IRM) à la recherche d'une pathologie néoplasique dans les situations cliniques suivantes : a) en présence de symptômes digestifs isolés, b) en présence de rectorragies chroniques ou aiguës abondantes, c) en cas d’endocardite, d) en cas de maladie diverticulaire, e) avant ou après transplantation d’organe.
- Dans quelle(s) circonstance(s) est-il utile de réaliser des biopsies coliques et/ou iléales ?
- Indications et modalités de l’endoscopie digestive basse pour la surveillance des maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn et rectocolite ulcéro-hémorragique).
- Indications et modalités de l’endoscopie digestive basse pour la surveillance des sujets asymptomatiques : à risque très élevé de cancer colorectal, à risque élevé de cancer colorectal (en dehors de la maladie de Crohn et de la rectocolite ulcéro-hémorragique).
- Indications et modalités de l’endoscopie digestive basse pour la surveillance endoscopique après exérèse d’un ou plusieurs adénomes colorectaux :adénome non transformé (adénome bénin), adénome transformé (cancers non invasif et invasif).
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