KEYTRUDA - Cancer bronchique non à petites cellules 2ème ligne (pembrolizumab)
Nature de la demande
Intérêt clinique important et progrès thérapeutique mineur par rapport au docétaxel en 2e ligne de traitement dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé ou métastatique
- KEYTRUDA a l’AMM dans le traitement des adultes atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé ou métastatique dont les tumeurs expriment PD-L1 et ayant reçu au moins une chimiothérapie antérieure. Les patients présentant des mutations tumorales d’EGFR ou d’ALK doivent également avoir reçu un traitement autorisé pour ces mutations avant de recevoir KEYTRUDA.
- Une étude a montré un gain absolu en survie globale de 1,9 mois en faveur du pembrolizumab par rapport au docétaxel. Il n’y a pas de donnée robuste permettant de conclure sur l’efficacité entre les sous-groupes selon l’expression de PD-L1 (1-49% et ≥ 50%).
- C’est une option thérapeutique de 2e ligne du CBNPC. En l’absence de donnée comparative, sa place vis-à-vis du nivolumab n’est pas connue.
Service Médical Rendu (SMR)
Important |
Le service médical rendu par KEYTRUDA est important dans cette extension d’indication de l’AMM « traitement des patients adultes atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé ou métastatique dont les tumeurs expriment PD-L1, et ayant reçu au moins une chimiothérapie antérieure. Les patients présentant des mutations tumorales d’EGFR ou d’ALK doivent également avoir reçu un traitement autorisé pour ces mutations avant de recevoir Keytruda ». |
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
IV (mineur) |
Prenant en compte :
la Commission considère que KEYTRUDA apporte une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR IV) par rapport au docétaxel dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé ou métastatique dont la tumeur exprime PD-L1 (=1%) après échec d’au moins une chimiothérapie antérieure. Les patients présentant des mutations tumorales d’EGFR ou d’ALK doivent également avoir reçu un traitement autorisé pour ces mutations avant de recevoir Keytruda. |