STIVARGA (regorafenib), inhibiteur de tyrosine kinase - CHC
Nature de la demande
Intérêt clinique important dans le traitement du carcinome hépatocellulaire chez les patients en un bon état général (ECOG 0-1), une fonction hépatique préservée (Child-Pugh A) et ayant bien toléré leur traitement antérieur par sorafenib et progrès thérapeutique mineur dans la stratégie thérapeutique.
Intérêt clinique insuffisant pour justifier son remboursement dans les autres situations cliniques.
STIVARGA a l’AMM en monothérapie dans le traitement des adultes atteints d’un carcinome hépatocellulaire (CHC) qui ont été traités par sorafenib.
Les données disponibles, principalement issues d’une étude de phase III, dans une population très sélectionnée, démontrent un gain modeste en termes de survie globale (+2,8 mois) sans donnée robuste sur la qualité de vie par rapport aux soins de support et au détriment d’une tolérance dégradée.
Cette étude a exclu les patients ayant un état général dégradé (ECOG >1), une fonction hépatique altérée (Child-Pugh B ou C) et ceux ayant mal toléré leur traitement antérieur par sorafénib.
Service Médical Rendu (SMR)
Important |
Dans le traitement des patients adultes atteints d’un carcinome hépatocellulaire (CHC) qui ont été traités antérieurement par sorafenib, le service médical rendu par STIVARGA est important chez les patients avec un bon état général (ECOG 0-1), une fonction hépatique préservée (Child-Pugh A) et ayant bien toléré leur traitement antérieur par sorafenib. |
Insuffisant |
Dans le traitement des patients adultes atteints d’un carcinome hépatocellulaire (CHC) qui ont été traités antérieurement par sorafenib, le service médical rendu par STIVARGA est insuffisant pour justifier d’une prise en charge par la solidarité nationale dans toutes autres situations cliniques, en l’absence de données cliniques. |
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
IV (mineur) |
Prenant en compte :
la Commission considère que STIVARGA apporte une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR IV) dans la prise en charge des patients atteints d’un carcinome hépatocellulaire (CHC) avec un bon état général, une fonction hépatique préservée et ayant bien toléré leur traitement antérieur par sorafenib. |