JINARC (tolvaptan)
Nature de la demande
Intérêt clinique modéré dans la prise en charge des adultes atteints de polykystose rénale autosomique dominante évolutive et progrès thérapeutique mineur dans la stratégie thérapeutique, y compris chez les patients de stade 4 avec DFG > 25 mL/min/1,73 m2.
- JINARC a l’AMM pour ralentir la progression du développement des kystes et de l'insuffisance rénale dans la polykystose rénale autosomique dominante (PKRAD) chez l’adulte atteint d'une maladie rénale chronique (MRC) de stade 1 à 4 à l’instauration du traitement, avec des signes d'évolution rapide de la maladie.
- Son efficacité a été démontrée versus placebo dans 2 études randomisées, en double aveugle, l'une incluant des patients de stade 1 à 3, et l'autre incluant des patients de stade 2 à 4 de MRC.
- Les limites de l’efficacité du traitement ont été mentionnées dans l’avis initial du 2 décembre 2015 à savoir que le tolvaptan ne permet pas d’empêcher la croissance des kystes ni d’entrainer leur affaissement. A l’arrêt du traitement la croissance des kystes reprend.
Service Médical Rendu (SMR)
Modéré |
Le service médical rendu par JINARC est modéré, uniquement chez les patients adultes atteints de polykystose rénale autosomique dominante (PKRAD) authentifiée (critère de Ravine modifiés par Pei, histoire familiale, ou test génétique) avec une maladie rénale chronique (MRC) avec un DFG > 25 mL/min/1,73 m2 et progresseurs selon les critères suivants :
et
|
Insuffisant |
Le service médical rendu est insuffisant pour justifier d’une prise en charge par la solidarité nationale dans toutes les autres situations cliniques. |
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
IV (mineur) |
Dans la population proposée au remboursement (cf. population du SMR) prenant en compte :
la Commission considère que JINARC (tolvaptan) apporte une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR IV) dans la stratégie thérapeutique actuelle, y compris chez les patients de stade 4 avec DFG > 25 mL/min/1,73 m2. |