KISQALI (ribociclib)
Nature de la demande
Intérêt clinique important en association au fulvestrant mais pas d’avantage clinique démontré par rapport au fulvestrant seul dans la prise en charge en 1ère ou 2e ligne d’hormonothérapie chez les femmes ménopausées en l’absence d’atteinte viscérale symptomatique menaçant le pronostic vital à long terme dans le traitement du cancer du sein avancé RH+/HER2-.
Intérêt clinique insuffisant pour justifier son remboursement chez les femmes non ménopausées et chez les femmes ménopausées en présence d’atteinte viscérale symptomatique menaçant le pronostic vital à long terme
- KISQALI (ribociclib) a l’AMM dans le traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique RH+/HER2- en association au fulvestrant comme traitement initial à base d’hormonothérapie, ou chez les femmes traitées antérieurement par hormonothérapie. Chez les femmes en pré- ou péri-ménopause, l’hormonothérapie doit être associée à un agoniste de la LH-RH.
- L’ajout du ribociclib au fulvestrant allonge la médiane de survie sans progression avec un gain absolu de 7,7 mois par rapport au fulvestrant seul chez les femmes ménopausées sans atteinte viscérale symptomatique et sans gain en survie globale à ce jour et au prix d’une toxicité plus importante notamment en termes de neutropénie, de troubles hépatobiliaire et cardiaque.
- Faute de donnée, cette association n’a pas de place dans la stratégie thérapeutique en cas d’atteinte viscérale symptomatique et chez les femmes non ménopausées.
Service Médical Rendu (SMR)
Important |
Chez les femmes ménopausées atteintes d’un cancer du sein localement avancé ou métastatique, RH+/HER2-, le service médical rendu par KISQALI (ribociclib) en association au fulvestrant :
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Insuffisant |
Chez les femmes ménopausées atteintes d’un cancer du sein localement avancé ou métastatique, RH+/HER2-, le service médical rendu par KISQALI (ribociclib) en association au fulvestrant :
Chez les femmes non ménopausées, le service médical rendu par KISQALI (ribociclib), en association au fulvestrant, dans le traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique, RH+/HER2- :
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Amélioration du service médical rendu (ASMR)
V (absence) |
Prenant en compte :
la Commission considère que l’ajout de KISQALI au fulvestrant n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport au fulvestrant seul dans la prise en charge en 1ère ou 2ème ligne d’hormonothérapie du cancer du sein avancé HR+/HER2- en l’absence d’atteinte viscérale symptomatique menaçant le pronostic vital à court terme chez des femmes ménopausées. |