AFINITOR (everolimus)
Nature de la demande
Intérêt clinique modéré dans le traitement du cancer du sein avancé RH+/HER2- en association à l’exemestane, chez les femmes ménopausées sans atteinte viscérale symptomatique dès récidive ou progression de la maladie et précédemment traitées par un inhibiteur non-stéroïdien de l’aromatase mais pas d’avantage clinique démontré par rapport à l’exemestane ou la capécitabine.
- AFINITOR a l’AMM dans le traitement du cancer du sein avancé RH+/HER2- en association à l’exemestane, chez les femmes ménopausées sans atteinte viscérale symptomatique dès récidive ou progression de la maladie et précédemment traitées par un inhibiteur non-stéroïdien de l’aromatase.
- Les nouvelles données disponibles, issues d’une étude de phase II réalisée en ouvert et avec un faible effectif de patientes, ont montré une différence très modeste entre l’association évérolimus + exemestane et l’évérolimus seul sur la survie sans progression (8,4 mois versus 6,8 mois sous évérolimus seul) et sans différence versus capécitabine (8,4 mois versus 9,6 mois sous capécitabine). Aucun gain en survie globale n’a été montré versus chacune des monothérapies comparées dans cette étude et au prix d’une toxicité plus importante.
- En l’absence de donnée comparative à l’association d’un anti CDK4/6 (abémaciclib, ribociclib ou palbociclib), la place d’évérolimus + exemestane parmi ces options reste à déterminer.
Service Médical Rendu (SMR)
Modéré |
Le service médical rendu par AFINITOR reste modéré dans le traitement du cancer du sein avancé avec récepteurs hormonaux positifs, HER2/neu négatif, en association avec l’exémestane, chez les femmes ménopausées sans atteinte viscérale symptomatique dès récidive ou progression de la maladie et précédemment traitées par un inhibiteur non-stéroïdien de l'aromatase. |
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
V (absence) |
Prenant en compte :
la Commission considère que AFINITOR (évérolimus) en association à l’exemestane n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux comparateurs étudiés (exemestane ou capécitabine) chez les femmes ménopausées ayant un cancer du sein avancé RH+/HER2-, dès récidive ou progression de la maladie, précédemment traitées par un inhibiteur non-stéroïdien de l'aromatase et en l’absence d’atteinte viscérale symptomatique. |