TAGRISSO (osimertinib)
Nature de la demande
Nouvelle indication.
Avis favorable au remboursement dans le traitement de première ligne des patients adultes atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé ou métastatique avec mutations activatrices du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR).
Quel progrès ?
TAGRISSO apporte un progrès thérapeutique par rapport aux autres ITK anti-EGFR dans la prise en charge du traitement du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé ou métastatique avec mutations (EGFR).
Quelle place dans la stratégie thérapeutique ?
Dans la prise en charge des patients adultes atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé ou métastatique avec mutations activatrices du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR), lorsque l’utilisation d’un ITK anti-EGFR est envisagée, l’osimertinib constitue l’option de choix de première ligne en raison de la démonstration d’un gain en termes de survie globale par rapport à l’erlotinib et au géfitinib avec un profil de tolérance jugé acceptable.
La Commission rappelle que les patients ayant d’autres mutations EGFR que celles de la délétion sur l’exon 19 ou la mutation L858R sur l’exon 21 (notamment la mutation T790M pour laquelle l’osimertinib dispose d’une AMM et d’un avis de la Commission spécifique) n’ont pas été évalués dans l’étude FLAURA. Les mutations des exons 19 ou 21 représentent les mutations majoritaires de l’EGFR (85%).
Service Médical Rendu (SMR)
Important |
Le service médical rendu par TAGRISSO (osimertinib) est important dans cette extension d’indication de l’AMM. |
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
III (modéré) |
Compte tenu de :
la Commission considère que TAGRISSO (osimertinib) apporte une amélioration du service médical rendu modérée (ASMR III) par rapport aux ITK anti-EGFR TARCEVA (erlotinib) et IRESSA (géfitinib), dans la prise en charge du cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique avec mutations activatrices de l’EGFR en première ligne. |