Risque cardiovasculaire global en prévention primaire et secondaire : évaluation et prise en charge en médecine de premier recours - Note de cadrage
Contexte
La Haute Autorité de santé (HAS) s’est auto-saisie pour élaborer une recommandation de bonne pratique sur le thème de la « Prise en charge, en médecine de premier recours, du risque cardiovasculaire global en prévention primaire et secondaire ».
Les enjeux sont de réduire la morbi-mortalité cardiovasculaire dans la population française. Ceci implique un meilleur repérage et une meilleure prise en charge des personnes présentant un risque cardiovasculaire, y compris chez les patients à faible risque, en leur proposant une stratégie non médicamenteuse visant à les accompagner dans les modifications de leur mode de vie, et si nécessaire, une stratégie médicamenteuse adaptée à l’objectif thérapeutique selon le niveau de risque cardiovasculaire. L’implication et l’adhésion du patient aux stratégies thérapeutiques proposées sont des facteurs clés dans cette perspective, favorisés par une décision médicale partagée grâce une synthèse des données du meilleur niveau de preuve possible et des outils de communication adaptés.
Objectifs
Les objectifs de ces recommandations sont :
- d’évaluer la pertinence de l’utilisation d’un outil d’évaluation du risque cardiovasculaire en prévention primaire, et le cas échéant, adopter un outil suffisamment compatible avec la population française pour la détection du risque cardiovasculaire ;
- de définir une stratégie de prise en charge non-médicamenteuse associée ou non à un traitement médicamenteux, en prévention primaire et secondaire, d’un patient à risque cardiovasculaire en médecine de premier recours ;
- de proposer une stratégie centrée sur le patient, en se basant sur une décision médicale partagée.
Destinataires
Les professionnels concernés par le thème sont les médecins généralistes, cardiologues, hypertensiologues, endocrinologues-diabétologues, néphrologues, médecins neurovasculaires, médecins nutritionnistes, tabacologues, alcoologues, pédiatres, pédiatres endocrinologues, gériatres, médecins internistes, gynécologues, chirurgiens-dentistes, médecins du travail, pharmaciens, diététiciens, infirmiers, infirmiers en pratique avancée, masseurs-kinésithérapeutes, psychologues, ergothérapeutes, enseignants en activité physique adaptée (APA) et travailleurs sociaux.