LYNPARZA (olaparib) - Ovaire
Nature de la demande
Nouvelle indication.
Avis favorable au remboursement en association au bévacizumab pour le traitement d’entretien des patientes adultes atteintes d’un cancer épithélial avancé (stades FIGO III et IV) de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif et qui sont en réponse partielle ou complète à une première ligne de traitement associant une chimiothérapie à base de platine au bévacizumab et dont le cancer est associé à un statut positif de la déficience en recombinaison homologue (HRD), défini par une mutation des gènes BRCA1/2 et/ou une instabilité génomique.
Quel progrès ?
Un progrès thérapeutique par rapport au bévacizumab en monothérapie.
Quelle place dans la stratégie thérapeutique ?
La prise en charge initiale du cancer de l’ovaire au stade avancé (FIGO III ou IV) repose sur une résection chirurgicale maximale, suivie d’une chimiothérapie associant platine et taxane. Le bévacizumab peut être utilisé en association à cette première ligne de chimiothérapie, indépendamment du statut de déficience en recombinaison homologue (HRD).
Le bévacizumab peut être poursuivi et utilisé en monothérapie en traitement d’entretien, durant 15 mois maximum. Son utilisation est indépendante du statut HRD et ne concerne que les patientes l’ayant reçu en association avec la chimiothérapie de 1ère ligne (le bévacizumab pouvant être introduit lors du 1er ou 2ème cycle).
En cas de mutation BRCA 1/2 (déficience en recombinaison homologue), l’olaparib en monothérapie est un traitement d’entretien avec une AMM dans cette indication. Indépendamment du statut HRD, le niraparib en monothérapie est un traitement d’entretien avec une AMM dans cette indication.
Place du médicament
LYNPARZA (olaparib), en association au bévacizumab, est une option de traitement d’entretien de première ligne du cancer épithélial avancé (stades FIGO III et IV) de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif et qui sont en réponse partielle ou complète à une première ligne de traitement associant une chimiothérapie à base de platine au bévacizumab et dont le cancer est associé à un statut positif de la déficience en recombinaison homologue, défini par une mutation des gènes BRCA1/2 et/ou une instabilité génomique.
Faute de données comparatives, sa place par rapport au niraparib ou à l’olaparib en monothérapie ne peut être précisée chez les patientes ayant une déficience en recombinaison homologue.
La Commission souligne également l’absence de données d’efficacité et de tolérance de l’association olaparib + bévacizumab, chez les patientes ayant un antécédent cardiovasculaire.
Par ailleurs, compte tenu du risque important potentiel de leucémie aiguë myéloïde/syndrome myélodysplasique, la Commission recommande l’exploration attentive notamment de toute cytopénie survenant lors d’un traitement par olaparib + bévacizumab.
Service Médical Rendu (SMR)
Important |
Le service médical rendu par LYNPARZA (olaparib), en association au bévacizumab, est important dans la nouvelle indication de l’AMM. |
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
IV (mineur) |
Compte tenu :
et malgré :
la Commission de la Transparence considère que LYNPARZA (olaparib) en association au bévacizumab apporte une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR IV) par rapport au bévacizumab en monothérapie. |