LONSURF (trifluridine/tipiracil) - Cancer colorectal
Nature de la demande
Extension d'indication.
L'essentiel
Avis favorable au remboursement dans le périmètre restreint : patients atteints d’un cancer colorectal métastatique (score ECOG 0-1) précédemment traités par une chimiothérapie à base de fluoropyrimidine, d'oxaliplatine et d'irinotécan, un traitement biologique anti-VEGF et, si le gène RAS est de type sauvage, un traitement anti-EGFR.
Quel progrès ?
Pas de progrès dans la prise en charge.
Quelle place dans la stratégie thérapeutique ?
LONSURF (trifluridine/tipiracil) en association au bevacizumab est un traitement de 3ème ligne et plus du cancer colorectal métastatique non résécable et réfractaire à un traitement comprenant une fluoropyrimidine, l’irinotécan, l’oxaliplatine, un anticorps monoclonal anti-VEGF et pour les patients de type RAS sauvage, un anticorps monoclonal anti-EGFR, au même titre que LONSURF (trifluridine/tipiracil) en monothérapie.
De plus dans la mesure où il n’y a pas de donnée chez des patients ayant un statut ECOG > 1, il ne doit être proposé qu’aux patients dont le score de performance ECOG est de 0-1.
Par ailleurs, l’absence de comparaison directe à STIVGARA (regorafenib), un comparateur cliniquement pertinent et disponible lors de la conduite de l’étude SUNLIGHT, ne permet pas de positionner ces deux produits dans la stratégie thérapeutique de l’indication d’intérêt.
Service Médical Rendu (SMR)
Modéré |
Le service médical rendu par LONSURF en association au bevacizumab est modéré dans l’indication restreinte : patients atteints d’un cancer colorectal métastatique (score ECOG 0-1) précédemment traités par une chimiothérapie à base de fluoropyrimidine, d'oxaliplatine et d'irinotécan, un traitement biologique anti-VEGF et, si le gène RAS est de type sauvage, un traitement anti-EGFR. |
Insuffisant |
Dans le reste du périmètre de l’AMM, le SMR est insuffisant pour justifier d’une prise en charge par la solidarité nationale. |
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
V (absence) |
Prenant en compte :
la Commission considère qu’en l’état actuel du dossier, LONSURF en association au bevacizumab n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans la stratégie thérapeutique actuelle. |