AVASTIN (bevacizumab), anticorps monoclonal
Nature de la demande
Pas d’avantage clinique démontré dans la prise en charge du cancer de l’ovaire en première récidive, sensible aux sels de platine ou en cas de cancer de l’ovaire en rechute, résistant aux sels de platine
- AVASTIN a désormais l’AMM :
- en association au carboplatine et à la gemcitabine, dans le traitement du cancer épithélial de l’ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif, en première récidive, sensible aux sels de platine ;
en association au paclitaxel, au topotécan, ou à la doxorubicine liposomale pégylée en cas de cancer de l’ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif, en rechute, résistant aux sels de platine.
- L’ajout du bevacizumab à la chimiothérapie a montré un effet modeste sur la survie sans progression, sans gain démontré sur la survie globale et la qualité de vie avec toutefois une augmentation de la toxicité notamment vasculaire.
Service Médical Rendu (SMR)
Important |
Le service médical rendu par AVASTIN est important dans chacune des deux indications du cancer de l’ovaire :
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Amélioration du service médical rendu (ASMR)
V (absence) |
En tenant compte à la fois :
la Commission considère qu’AVASTIN n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans ces deux extensions d’indication (cancer de l’ovaire en première récidive, sensible aux sels de platine et cancer de l’ovaire en rechute, résistant aux sels de platine). |
Therapeutic use
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