IBRANCE (palbociclib), inhibiteur de protéine kinase
Nature de la demande
Intérêt clinique important chez les femmes ménopausées atteintes d’un cancer du sein RH+/HER2- au stade avancé, et sans atteinte viscérale symptomatique menaçant le pronostic vital à court terme et progrès thérapeutique mineur par rapport au létrozole ou au fulvestrant
Intérêt clinique insuffisant pour justifier son remboursement chez les femmes non ménopausées ou avec atteinte viscérale symptomatique menaçant le pronostic vital à court terme
- IBRANCE a l’AMM dans le traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique, RH+ et HER2 négatif :
- en association avec un inhibiteur de l’aromatase ;
- en association avec le fulvestrant chez les femmes ayant été traitées antérieurement par hormonothérapie.
- Deux études de phase III ont démontré un gain en termes de survie sans progression de l’ajout du palbociclib au létrozole ou au fulvestrant chez les patientes traitées antérieurement par hormonothérapie.
- Aucun gain en survie globale n’a été démontré à ce jour.
- Ces études ont exclu les patientes atteintes de métastases viscérales symptomatiques et n’ont inclus que très peu de femmes pré/périménopausées.
Service Médical Rendu (SMR)
Important |
La Commission considère que le service médical rendu par IBRANCE est important dans le traitement des femmes ménopausées atteintes d’un cancer du sein localement avancé ou métastatique RH+ et HER2- sans atteinte viscérale symptomatique menaçant le pronostic vital à court terme, en association avec un inhibiteur de l’aromatase ou en association avec le fulvestrant chez les femmes ayant été traitées antérieurement par hormonothérapie |
Insuffisant |
Chez les femmes non ménopausées et/ou avec atteinte viscérale symptomatique menaçant le pronostic vital à court terme, la Commission considère que le service médical rendu par IBRANCE est insuffisant. |
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
IV (mineur) |
Prenant en compte :
la Commission considère qu’IBRANCE apporte une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR IV) par rapport au létrozole ou au fulvestrant dans la prise en charge du cancer du sein RH+/HER2- au stade avancé chez les femmes ménopausées. |
Avis économique
Ce produit a fait l'objet d'un avis d'efficience rendu par la commission d'évaluation économique et de santé publique le 11 juillet 2017.
> IBRANCE - Avis économique (pdf)