TIVICAY (dolutégravir), inhibiteur de l’intégrase
Nature de la demande
Progrès thérapeutique mineur dans la prise en charge des enfants âgés de 6 à 12 ans infectés par le VIH-1 en l’absence de résistance aux inhibiteurs d’intégrase au même titre que chez l’adulte et l’adolescent.
Intérêt clinique insuffisant chez les enfants et adolescents infectés par le VIH-1 en présence de résistance aux inhibiteurs d’intégrase.
TIVICAY a une AMM en association à d’autres antirétroviraux, dans le traitement de l’infection par le VIH chez les enfants à partir de 6 ans.
C’est une option thérapeutique de 1e ou de 2e intention, en alternative aux inhibiteurs de protéase (IP), chez les enfants et adolescents infectés par le VIH-1 sans résistance aux produits de la classe des inhibiteurs d’intégrase.
Son utilisation doit être guidée par un test de résistance génotypique.
Une surveillance des troubles psychiatriques chez l’enfant est nécessaire.
Service Médical Rendu (SMR)
Important |
Le service médical rendu par TIVICAY est important dans l’extension d’indication au traitement des enfants âgés de 6 à 12 ans infectés par le VIH-1 sans résistance à la classe des inhibiteurs d’intégrase. |
Insuffisant |
Le service médical rendu par TIVICAY est insuffisant pour une prise en charge par la solidarité nationale au regard des alternatives disponibles chez les enfants et les adolescents infectés par le VIH-1 avec résistance à la classe des inhibiteurs d’intégrase, en l’absence de données permettant d’établir un schéma posologique dans ces situations cliniques. |
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
IV (mineur) |
Compte tenu :
la Commission considère que TIVICAY (dolutégravir), en association à d’autres antirétroviraux, apporte une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR IV) dans la prise en charge des enfants âgés de 6 à 12 ans infectés par le VIH-1 sans résistance à la classe des inhibiteurs d’intégrase. |